Durant le mois de Novembre, les élèves de secondes ont pu découvrir un film de Diego Quemada-Diez intitulé Rêve d’Or .
Ce film tourné durant de nombreuses années mais paru en 2013, a connu un franc succès qui le propulsa au festival de Canne où le réalisateur fut récompensé du Prix Un Certain Talent.
L’histoire se déroule en Amérique du Sud et débute au Guatemala. Juan, Sara et Samuel, âgés de 15 jeunes années, fuient leur pays natal pour tenter de rejoindre les Etats-Unis. Au cours de leur traversée du Mexique, ils rencontrent Chauk un indien tzotzil ne parlant pas espagnol et voyageant sans papiers, tout comme eux. Les adolescents espèrent un monde meilleur au-delà des frontières mexicaines mais très vite, ils vont devoir affronter la triste réalité du monde.
Ce film nous a permis, à nous, élèves de secondes, de découvrir une vérité que, pour la plupart nous ignorions. Une vérité sombre et déroutante à laquelle font face des milliers de personnes, au quotidien. Bien que ce film puisse être confondu avec un documentaire, il traite de la violence envers les femmes, mais aussi du racisme. Malgré ce rejet de la différence, il y a ce lien, ce lien que même la barrière du langage ne peut pas restreindre. Les adolescents sont en effet reliés par ce désir de liberté, ce désir de fuir l’horreur et les pleurs. Suite à ce film, nous nous sommes interrogés sur ce que nous, simple citoyen de Corrèze, pouvions faire pour lutter, pour aider ces pauvres gens dans le besoin. Dans le besoin de soutien, certes, mais aussi de nourriture, d’eau. Beaucoup pense que la plus petite des actions ne sert à rien, mais il suffit parfois d’un petit grain de sable pour provoquer une vraie tempête. Alors l’espoir renait et nous pousse à espérer que cet article éveillera l’esprit de certains et les pousseront à devenir ce petit grain de sable qui, associé aux autres, accompli de grandes choses.
Maureen Goursat, 2d1